Qu’est-ce qu’une innovation ? Définition, types et leviers de financement
Dans un monde en constante évolution, l’innovation est plus qu’un simple mot à la mode : c’est un véritable levier de transformation et de croissance pour les entreprises. Qu’elle soit technologique, organisationnelle ou commerciale, l’innovation nécessite à la fois une vision stratégique… et des ressources financières adaptées.
Chez Skoaz, nous accompagnons au quotidien des entreprises innovantes dans leur recherche de financements, et savons combien une innovation bien pensée et bien financée peut faire la différence. Alors, nous vous proposons de découvrir ce qu’est réellement l’innovation, ses différentes formes, et surtout comment la financer efficacement.
Dans cet article :
Définir l’innovation : une notion simple, mais stratégique
Définition simple de l’innovation
L’innovation c’est l’introduction d’une idée nouvelle créant de la valeur. Elle ne se limite pas à l’invention ou à la créativité : elle suppose une mise en œuvre concrète, avec un impact mesurable, souvent économique, parfois social ou environnemental.
En d’autres termes, une innovation transforme une idée en solution applicable et utile.
Une invention devient une innovation lorsqu’elle est valorisée sur un marché ou dans un usage.
Quelle est la meilleure définition de l’innovation ?
Selon l’OCDE, l’innovation correspond à « la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques internes de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures. »
Synonymes et concepts voisins
On assimile souvent l’innovation à :
- une idée novatrice,
- une amélioration significative,
- une transformation ou rupture avec le marché,
- une nouveauté technologique.
Mais attention : toutes les nouveautés ne sont pas des innovations ! Pour confirmer le caractère innovant d’un projet, il faut qu’il y ait application concrète, efficacité et impact.
Les 4 domaines d’innovation
L’innovation n’est pas seulement technologique. Elle peut prendre différentes formes selon les enjeux de l’entreprise. L’OCDE (Manuel d’Oslo) définit 4 domaines d’innovation :
- Innovation de produit.
- Innovation de procédé.
- Innovation organisationnelle.
- Innovation de service (ou marketing).
1. Innovation de produit
L’innovation de produit correspond au fait de créer ou d’améliorer significativement les caractéristiques ou les usages d’un bien ou d’un service à l’aide de connaissances ou de technologies nouvelles ou déjà existantes.
Exemple : une application mobile basée sur l’intelligence artificielle pour analyser les performances commerciales.
2. Innovation de procédé
L’innovation de procédé concerne les méthodes de production ou de distribution qui subissent de forts changements techniques, d’équipement ou de logiciel.
Exemple : automatisation d’une chaîne logistique via des robots collaboratifs.
3. Innovation organisationnelle
L’innovation organisationnelle touche la manière dont l’entreprise est structurée, la gestion des relations avec les parties prenantes ou les pratiques commerciales.
Exemple : adoption généralisée du télétravail avec un management hybride.
4. Innovation de marketing ou de service
L’innovation de service (ou l’innovation marketing) vise à faire évoluer le design et le packaging, la manière de vendre ou de positionner un produit sur le marché.
Exemple : un abonnement mensuel “à la demande” pour accéder à des outils professionnels.
Ces quatre types d’innovation peuvent être éligibles à différents dispositifs de financement public, à condition de répondre à certains critères techniques.

Les 4 types d’innovation : la classification d’usage
Au-delà de la typologie institutionnelle (OCDE), on distingue également quatre grandes familles d’innovation selon leur usage concret dans l’entreprise :
- L’innovation incrémentale.
- L’innovation adjacente.
- L’innovation de rupture.
- L’innovation radicale.
L’innovation incrémentale
Elle améliore un produit, un service ou un procédé existant de façon progressive. Très fréquente en entreprise, elle est souvent moins risquée mais peut générer des gains significatifs.
Exemple : nouvelles fonctionnalités logicielles, amélioration continue.
L’innovation de rupture
Elle introduit un changement radical qui transforme un marché ou un modèle économique. Plus risquée, elle peut offrir un avantage concurrentiel fort.
Exemple : l’arrivée de l’iPhone ou de la blockchain.
L’innovation adjacente
Elle consiste à appliquer une solution existante sur un nouveau marché ou à un nouvel usage.
Exemple : une technologie médicale utilisée dans l’agroalimentaire.
L’innovation radicale ou disruptive
Elle bouleverse les habitudes en créant un nouveau marché ou usage. Elle implique souvent une forte intensité R&D et une phase d’incertitude.
Exemple : impression 3D, IA générative.
Ces catégories permettent d’évaluer la portée stratégique d’un projet d’innovation, et sont également utiles pour qualifier un projet dans le cadre d’un financement (crédits d’impôts, subventions…).

Pourquoi et comment financer l’innovation ?
Les enjeux du financement de l’innovation
Innover coûte cher : entre les ressources humaines, les prototypes ou encore les tests utilisateurs, les dépenses peuvent vite grimper. Or, sans soutien, de nombreuses start-up limitent ou repoussent leurs projets innovants. Pourtant, en France, l’innovation est valorisée et de nombreux dispositifs existent pour booster ces projets et permettre aux entreprises d’investir dans des démarches innovantes.
Les aides publiques à l’innovation : focus sur le Crédit Impôt Innovation
Heureusement, en France, plusieurs dispositifs publics soutiennent l’innovation. Le plus important reste le Crédit Impôt Innovation, cousin du Crédit Impôt Recherche (CIR).
Le Crédit d’Impôt Innovation (CII) est destiné aux PME développant des produits nouveaux. C’est une mesure fiscale qui permet aux entreprises innovantes de récupérer une partie de leurs dépenses d’innovation en les déduisant de leur impôt. Ainsi le coût de l’effort d’innovation s’en voit réduit.
Contrairement au Crédit Impôt Recherche (CIR), qui concerne principalement les activités de recherche fondamentale ou appliquée, le CII est réservé aux dépenses liées à la conception de nouveaux produits, de prototypes ou d’installations pilotes. Ces innovations doivent présenter des performances supérieures aux produits existants sur le marché en termes de technologie, d’ergonomie, de fonctionnalités ou d’écoconception.
À lire aussi : Agrément CII 2025 : définition, avantages, démarche pour être agréé
D’autres aides existent pour financer les démarches d’innovation : subventions dédiées (Bpi france…), aides publiques, concours et programmes d’innovation, bourses (French Tech…), appels à projets… Pour obtenir ces financements et optimiser les leviers, un accompagnement personnalisé est nécessaire.
Pourquoi se faire accompagner par Skoaz ?
Obtenir ces aides nécessite :
- Une expertise technique et fiscale,
- Une connaissance fine des critères d’éligibilité,
- Une veille réglementaire constante,
- Une capacité à valoriser et documenter l’innovation.
Skoaz accompagne les entreprises porteuses d’innovation de toutes tailles dans le montage, la sécurisation et l’optimisation des financements publics liés à leurs projets innovants.
Innovation et entreprise : un levier de croissance durable
Innover, c’est avant tout un levier de compétitivité pour les entreprises françaises. Dans un marché globalisé, proposer des produits ou services différenciants permet de se démarquer, d’accélérer sa croissance et d’améliorer sa productivité. L’innovation permet aussi d’anticiper les évolutions technologiques, réglementaires ou sociétales, et de pérenniser son activité face à la concurrence. En France, les entreprises disposent d’un atout majeur : un écosystème public favorable, avec des dispositifs puissants, comme le Crédit d’Impôt Innovation (CII), qui réduisent considérablement le coût des projets innovants. Autrement dit, innover est non seulement stratégique, mais aussi financièrement accessible, si l’on sait s’entourer des bons partenaires.
Vous portez un projet innovant ?
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De nombreuses PME éligibles au CII ne le sollicitent pas, faute d’accompagnement. Ne passez pas à côté de vos droits !